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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 11:34

 

On le voit de plus en plus, le design est en train de prendre une place grandissante dans les ventes spécialisées dans les arts décoratifs.

 

Il n’y a pas si longtemps, les ventes consacrées à l’art nouveau et l’art déco ne comportaient pas de lots consacrés au design.

 

Petit à petit, les lots consacrés au design ont fait leur entrée dans ces ventes, jusqu’à comporter pour certaines, une majorité de lots design.

 

Parallèlement, dans les magazines consacrés à la décoration, on voit de plus en plus de mobilier 50’60’70’en couverture, consacrant ainsi une vraie tendance – au-delà des initiés.

 

Bénéficiant de rééditions de qualité, les eames, bertoia, noguchi, Gae Aulenti attirent de plus en plus d’amateurs, préférant acquérir un objet «  icône » de cette époque, avec un aspect neuf et «  déco ». Question de génération, aussi, peut être…

 

Est-ce à dire que le design va enterrer l’art deco ? Difficile à dire. Les lots les plus remarquables trouveront toujours preneurs. Reste que pour le mobilier «  tout venant », le design, associé au mobilier industriel, risque de grignoter pas mal de part de marché…

 

L’avenir nous dira s’il s’agit d’un effet de mode ou d’une tendance lourde.

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 13:10

Le japon avait, bien avant la France, rendu hommage au génie de LALIQUE en lui dédiant un musée.

 

La France, a ouvert elle aussi depuis le 2 juillet, son musée LALIQUE, dans le village ou sont installés les ateliers du verrier, à Wingen-sur-Moder, en Alsace.

 

Le bâtiment crée par jean michel Wilmotte abritera une collection de 650 objets, parmi lesquels une majorité d'oeuvres datant d'avant 1945, donc crées par René LALIQUE.

 

Plus d'infos sur le site du musée.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:41

Dans un article publié dans le 10 juin sur le site des échos, la journaliste Martine ROBERT publie un intéressant article sur l'étendue de la contrefaçon dans l'art.

 

Pourtant dans le corps de l'article, une information nous intrigue:

 

"Le mobilier n'est pas épargné par les contrefacteurs en série : plus de la moitié des meubles ou objets Art déco en circulation seraient faux. Idem pour le design des années 1950...."

 

On aurait aimé que la journaliste développe un peu plus cette information, car le pourcentage annoncé nous paraît vraiment démesuré...

 


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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 21:10

Il y a quelques jours avait lieu, au palais de Tokyo " la vente du siècle" en matière d'arts décoratifs.

 

Laurent Négro, richissime collectionneur - ce monsieur est milliardaire - mettait en vente sa collection, d'une richesse exceptionnelle. Le fruit de la vente a rapporté plus de 42 millions d'euros...Huit lots ont dépassé le million d'euros.

 

On le sait, certains créateurs de l'époque, sont aujourd'hui totalement inabordables au commun des mortels. Les Chareau, Ruhlmann, Dupré lafon ne pourront jamais garnir que les salons des plus fortunés de la planète.

 

Et globalement, la côte de créateurs moins connus ( Dominique, Jean Michel Frank...) connaît elle aussi une ascension jamais démentie depuis plusieurs années.

 

Doit on pour autant se résigner à penser que le commun ne peut pas collectionner de beaux objets de cette époque?

 

La réponse est heureusement non. Il faut simplement se résoudre à laisser les plus grandes signatures aux autres, et se concentrer à rechercher - activement - le bel objet, le beau meuble, qui pourra venir étoffer votre intérieur.

 

On peut trouver de belles signatures, Leleu ou Adnet pour le mobilier, Brandt pour la ferronnerie ( sur des petites pièces, bien sûr), Desny ou Sabino pour les luminaires et bien d'autres encore en chinant, tout simplement. Alors bien sûr, ces belles prises ne seront pas légions et encore faut il ne pas passer à côté.....

 

Je me souviens être passé à coté d'un beau guéridon moderniste de Jacques Adnet, sur une brocante, car je ne connaissais pas ce modèle. Ce n'est que quelques jours après, en feuilletant un ancien catalogue de ventes aux enchères que j'ai trouvé un modèle identique photographié. Ah, j'oubliais, le  brocanteur le proposais à 170 euros.....alors qu'en salle des ventes il avait fait plus de 3000 euros. Le brocanteur ne savait donc pas non plus ce qu'il vendait.

 

Et puis faut il toujours rechercher " la " signature? Après tout il y'a de très beaux meubles art deco, non signés et non référencés tout à fait superbes.

 

Donc, pour entamer une collection à moindre coût quelques conseils;

- chinez les meubles et objets qui vous plaisent pour leur esthétique, ne recherchez pas forcément " la " signature,

- n'achetez pas dans les ventes spécialisées, la concurrence sera trop rude,

- documentez vous, encore et encore, en parcourant des ouvrages faisant autorité, des revues d'époque ou des catalogues de ventes aux enchères. Vous aurez ainsi plus de chance de trouver la perle rare, lors de déballages ou sur Ebay.

 

 

 

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